Combien coûte un 3 pièces dans Paris intramuros ?

À Paris, la hausse des prix de l’immobilier n’en finit pas. Ici, la barre symbolique des 10 000 euros le m2 a été franchie. De quoi refroidir les potentiels investisseurs qui sont de plus en plus nombreux à préférer se reporter sur la petite couronne. On fait le point.

Des prix vertigineux

Chaque année, c’est la même rengaine. Dans 100% des arrondissements parisiens, les prix de l’immobilier grimpent. Dans le IVème notamment, les chiffres sont vertigineux. On parle d’une progression annuelle de 12%. Si vous souhaitez acquérir un appartement de trois pièces sur la rue des Hospitalières-Saint-Gervais, la rue Vieille-du-Temple ou encore la rue des Archives en 2018, attendez-vous à ce que les tarifs qui vous ont été présentés à l’époque ont augmenté d’au moins 12,8% aujourd’hui. De toute façon, le même scénario se produit dans 30% des arrondissements parisiens. Les hausses s’y établissent en moyenne à 9%. Si vous avez repéré un bien qui vous intéresse, lancez-vous le plus vite possible surtout dans certains arrondissements comme les Vème, VIIème, IXème, XVIème ou XVIIème où les tarifs ne cessent de monter.

Pour continuer sur les chiffres, le prix moyen d’un appartement à Paris est de 9 857 euros le m2 durant le dernier trimestre 2018. Mais dans presque la moitié des 20 arrondissements, on atteint déjà la barre des 10 000 euros. Par exemple, dans le IIIème, le prix moyen est de 10 979 euros. Il est de 11 654 euros dans le Vème et de 13 154 euros dans le VIème. Et tenez-vous bien, dans le VIIème notamment le quartier des Invalides, les chiffres culminent à 35 000 euros le m2. Par contre, dans le XXème, on reste sur une moyenne de 7000 euros. Idem dans le XIXème.

Dans ce contexte, beaucoup de personnes choisissent de franchir le périphérique pour trouver des tarifs moins élevés. Mais là — encore, il faut mettre la main au portefeuille, car la flambée de l’immobilier parisien a eu de lourdes répercussions. Certes, les biens immobiliers sont moins onéreux, mais on parle quand même de 3 340 euros le m2 par exemple en Seine-Saint-Denis, voire de 5 630 euros le m2 dans les Hauts-de-Seine.

Des taux de crédit historiquement bas

Trouver des solutions de financement s’avère incontournable pour concrétiser l’acquisition d’un trois pièces dans la capitale. Heureusement, pour contrebalancer cette explosion tarifaire du marché immobilier parisien, les taux d’intérêt des crédits s’annoncent bas. Une opportunité à saisir pour les investisseurs. Actuellement, la durée moyenne des emprunts s’établit à 20 ans. Au dernier trimestre 2018, les taux étaient de 1,50 à 1,60%. Un barème historique comme l’affirment beaucoup de spécialistes. Et même si les taux fléchissent, il est encore possible de les négocier. Il suffit de présenter un dossier sans faille pour séduire les banques et les convaincre de financer le projet. Un apport personnel de 10% et plus, une situation professionnelle stable, une gestion saine des finances… autant de paramètres qui jouent en faveur des emprunteurs. L’assurance est à ne négliger sous aucun prétexte. Une bonne négociation sur ce volet assure de belles économies.


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